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mercredi 16 octobre 2013

Grâce à l’Ambassade de France en RDC : Les enseignants congolais s’initient au logiciel ‘’OpenSankoré’’

Il s’est ouvert hier, mardi 15 octobre 2013, à l’Institut de la Gombe, une session de formation des formateurs sur l’utilisation du tableau numérique. Les participants, tous, professeurs d’écoles de la ville de Kinshasa s’initient au logiciel ‘’OpenSankoré’’ créé  pour faciliter l’enseignement dans les pays en voie de développement dont la RDC. Un  projet développé par le ministère de l’éducation nationale de la France. La formation est assurée par une équipe de trois professeurs français composée de François Bocquet de l’Université de Lyon, Brigitte Narvor de l’Ecole supérieure du professorat et de l’éducation  (ESPE/Lyon) et Richard Galin.  
Grâce aux tableaux numériques, les salles de classe pourront être des salles de cinéma où les élèves apprendront à l’aide d’images et de  sons. Ce, pour faciliter l’apprentissage. Déjà, 177 vidéoprojecteurs interactifs communément appelés ‘’tableaux numériques’’ et des ordinateurs équipés du logiciel OpenSankoré ont été expédiés en RDC. Ils seront offerts gratuitement aux établissements partenaires à Kinshasa, Kisangani, Lubumbashi et Bukavu.
Présentant le logiciel ‘’OpenSankoré’’, le Professeur Albert-Claude Benhamou Diena, Délégué interministériel à l’éducation numérique en Afrique pour le compte du ministère français des affaires étrangères et Professeur à l’Université Pierre et Marie-Curie, a indiqué qu’il   permet d’accéder à un éventail varié d’ouvrages pédagogiques. Le délégué interministériel a, en outre, appelé le ministère congolais de l’Enseignement  à intégrer ce logiciel dans son programme.
Traduit en 32 langues dont le swahili, bambara et wolof, ce logiciel a le mérite  d’être téléchargeable gratuitement sur le moteur Google.  D’ailleurs, une démonstration a permis à l’assistance de comprendre son  fonctionnement.
Il a fallu quatre années pour son appropriation. Le lancement de ce projet avait rencontré une méfiance de la part de certains  pays en voie de développement. Ses détracteurs ont pointé du doigt les problèmes liés à l’électricité, à  l’accès difficile au numérique ainsi qu’au  surpeuplement des salles de classes en Afrique. Après essais et erreurs,  ce projet est  actuellement implanté dans 12 pays d’Afrique ainsi qu’en Haïti. Le Sénégal a déjà intégré OpenSankoré dans son programme d’éducation nationale.  Au marché de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, ce projet a facilité l’alphabétisation des vendeuses de légumes et fruits.
Laetitia Mbuyi

jeudi 26 septembre 2013

L'enseignement supérieur ne prépare pas assez efficacement au monde du travail

Seuls 40% des travailleurs belges estiment qu'ils ont bien été préparés à leur emploi actuel, alors que 30% déclarent que leur niveau de formation est bien inférieur aux attentes des entreprises, selon une étude de Tempo-Team. "Harmoniser au mieux l'enseignement et le marché du travail s'avère crucial pour garantir un emploi durable", souligne le spécialiste en ressources humaines.
Plus de 40% des travailleurs belges sont d'avis qu'avec les connaissances et l'expérience accumulées, ils ne referaient jamais le même choix d'études. Près d'un travailleur sur deux avoue aussi n'avoir nullement tenu compte d'une future carrière professionnelle dans le choix de ses études.
L'étude a été menée par Insites Consulting en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne, auprès d'un échantillon représentatif de 1.611 travailleurs, 600 employeurs et 379 étudiants en dernière année du supérieur.
Les étudiants des écoles supérieures et universités semblent conscients de leurs connaissances fragmentaires du marché du travail. Soixante pour cent d'entre eux reconnaissent ne pas connaître (ou mal) les disciplines leur offrant les plus grandes opportunités de carrière. Près de 70% déclarent que la matière est bien trop théorique.
 
Le manque de côté pratique des études est également mis en évidence par les employeurs. Si la moitié d'entre eux semblent être satisfaits du système d'enseignement actuel, plus de deux tiers pensent toutefois que l'enseignement devrait être davantage axé sur la pratique, entre autres en organisant plus de stages et en encourageant les études techniques. Quarante pour cent des employeurs sont d'avis qu'un diplôme du supérieur est une condition indispensable pour trouver un bon emploi.
Dans l'ensemble, les répondants belges sont les plus satisfaits du système académique actuel, contrairement aux Néerlandais et aux Allemands. Les Belges sont séduits par l'accessibilité de l'enseignement et son coût.
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